07/02/2020 - 22/03/2020
Dans mon travail l’immensité de la « Nature » est représentée par une perte d’équilibre :
l’adulte est constamment en train de « jouer ». Il parie sur tout ce qui l’entoure, rase pour
mieux reconstruire et tire sans cesse sur la corde de son bonheur.
Alors que l’enfant l’agrippe par la main, il lui chuchote au creux de l’oreille de « s’abaisser »
à sa hauteur. Car du haut de son 7ème ciel l’adulte ne perçoit plus les mêmes sensations qu’avant, il a toujours un goût de trop peu et semble en perpétuelle recherche du sens qu'il pourrait donner à sa vie.
Tout tourne autour de lui, tout va trop vite et semble s’échapper : il tente de ressaisir la
balle au bond…mais en vain il est envieux du grand PLUS.
Cet évocation du rêve m’a fait remonter à quelques vertiges qui m’arrivent encore quelques
soirs : il était une fois un petit garçon seul dans le noir qui en fermant les yeux se retrouvait
dans le coin d’une classe, la classe devenait cafétéria, c’est alors que les murs s’élevaient
dans les airs, si haut que les dimensions extraordinaires me ramenaient à ce petit être que
j’étais et que je suis devenu : est-on vraiment quelqu’un dans l’immensité du monde ?
La Nature nous dépasse de par sa grandeur, sa puissance et sa diversité.
Les rapports que j’établis entre les songes simples d’un enfant et la complexité de l’esprit de
l’adulte sont des contrastes qui donnent à penser que l’EQUILIBRE se trouve entre eux.
Comments